mercredi 17 janvier 2007

Pensées décousues



Pas grand chose aujourd'hui non plus. Et pour cause : pas cours, et la journée passée à rédiger et mettre en page « l'Etat et les collectivités locales en Espagne et en Italie ».

J'ai fait un peu de piano, aussi. C'était plein de poussière, et puis j'ai les doigts tout rouillés, surtout la main gauche. Je me suis donc bien vite arrêtée de massacrer Chopin, j'ai repris des choses plus faciles, d'il y a plus longtemps, mais dont je me souviens quand même (non Chloé, ce n'était pas « do ré mi la perdrix »!), et puis les exercices de base, gammes et cie, monotones, réguliers.

Je me rappelle quand je détestais les faire, quand je les sautais, parce que ça prenait trop de temps. Je comprends mieux maintenant cette gymnastique... J'ai eu peur d'avoir beaucoup perdu, mais finalement ça revient un peu.

J'aime quand ça résonne, que ça vibre, que ça s'élève, que ça remplit l'espace, que ça le colore. J'aime pouvoir jouer avec les nuances, donner un ton à la mélodie, joyeuse, profonde, excédée ou mélancolique...

Voilà, c'est ça ma préférée, mélancolique. Mélancolique comme cette petite valse de l'année dernière ; elle, je ne l'ai pas oubliée. Mélancolique et romantique, que je pourrais, après ce petit entraînement, jouer les yeux fermés, enfin presque. Il faudrait que je m'y remette...

Valse... Ca me rappelle Before Sunset, un des meilleurs films qu'il y ait... Avec Paris, mon Paris, mes rues, près de chez moi, puis le Marais et la librairie de la rue Saint-André-des-Arts, les quais et le bateau du Canal Saint Martin... Avec tous ces dialogues, rien que des dialogues, sur la vie, les relations, comment on grandi et comment on change...

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