jeudi 1 février 2007

Hommage à "René-Eric"



Les partiels continuent d'approcher, et le stress, un peu bête c'est vrai, mais inévitable, continue d'augmenter. Les cours se finissent, pas d'états-d'âme particuliers, l'émotion stupide des fins n'a pas surgi cette fois.

Gros contraste par rapport à d'habitude (fin de vacances en groupe, de voyages, et sans oublier the climax of the terminale...). Est-ce parce que ce n'est que le premier semestre de cinq années qui semblent encore longues ?

Je suis même plutôt bien contente de ne plus avoir anglais et, oh délivrance, de ne plus être obligée de supporter Delhay et ses faux sourires tous les jeudis. Notons toutefois que ce dernier cours de lecture/écriture était presque agréable, enfin... plus libre dirons-nous ! Petit clin d'oeil involontaire de notre dear Cyril : alors que je lançais une pique contre le règne du politiquement correct à scpo, le voilà qui me réponds "mais vous n'avez rien perdu de votre verve depuis le début du semestre... vous savez, vous devriez écrire un journal sur votre vie à Sciences Po". Hum, vous ne croyez pas si bien dire, mon cher... (en espérant qu'il ne vous tombe jamais sous les yeux, d'ailleurs !)

Néanmoins, quelques réserves peut-être pour le cours de géographie... Et oui, il a bien fallu, hier, faire nos adieux à M. Dagorn... Dommage ; son cour était vraiment intéressant, mais j'en ai déjà parlé dans d'autres messages (cf. mon article Mass destruction or mass distraction ? de décembre...).

Du reste, la culture de cet homme est tout simplement hallucinante. Il n'y a pas un livre de géopolitique qu'il n'a lu, pas une revue historio/politico/géographique dont il n'a pas la dernière parution, pas un article sur internet qu'il n'a pas parcouru... Ses cours nous manqueront ; il sait si bien "nous retourner l'esprit", comme je le lui ai dit à la fin.

Et c'est vrai, hier encore, en sortant du cours sur l'analyse et la révocation de la thèse d'un bidonville à l'échelle mondiale, malgré les belles photos des plages paradisiaques des Comores, j'avais la tête en ébullition, mes petites idées sur le monde une fois de plus ébranlées, et cette envie éternelle de tout changer, et surtout cette impuissance stupide... Eh oui, "le paradis a des inconvénients", comme il l'a si bien dit et montré.

Enfin il y a, je crois, des conférences de géographie, en deuxième année... !

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