samedi 29 septembre 2007

Au secours pardon



Ce roman est comme les derniers romans de Beigbeder (ie L'Egoïste Romantique), sans grand intérêt. Ca tourne en rond, ce n'est pas vraiment drôle, et puis on commence à le connaître, le personnage inconséquent et irresponsable d'Octave Parango...


Néanmoins, comme toujours, certaines belles phrases, oeuvre de l'éternel « sens de la formule » que j'adore chez ce type. Je vous en livre quelques unes...

« L'homme est une machine prévisible. »

« C'est si simple de devenir une bête immonde quand on vampirise la candeur. »

« Je détruisais ces mijaurées parce que j'allais mal, et j'allais mal parce que j'étais un mâle. »

« On n'a rien à perdre quand on n'aime personne. Ce n'est pas du nihilisme : c'est du capitalisme. »

« Les femmes de porcelaine nous donnent l'impression d'être un éléphant dans un magasin de Limoges. »

et quelques petits extraits

« Tu crois que je cherche à baiser des filles en enfilant une chaussette en caoutchouc sur la bite ? Hein ? Tu ne comprends rien ! Je veux que tu me serres très fort contre toi en m'expliquant comment on va être heureux ! »

« L'hédonisme est l'idéologie des gens qui n'ont plus d'espoir. Toute chimère est désormais interdite. La mondialisation fait de nous des techno-consommateurs pessimistes et résignés. L'amour est un rêve prohibé, comme tous les autres rêves, à part les crédits revolving. Le 21ème siècle ne se remettra pas d'avoir ridiculisé le lyrisme. »

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